voyage d\'une Gaijin

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Vie pratique

LES METROS

(Chikatetsu)

Mode d'emploi

Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, Tokyo est très bien déservie par un réseau de bus, métros et trains, tous accessibles en utilisant le même moyen de paiement unique : la carte IC (Integrated Circuit = Carte à puce). Deux versions : SUICA (celle que j'ai), vendue dans les gares Japan Rail, ou PASMO vendue dans les stations de métro. Cette carte de débit facilite les casse-têtes de la tarification des transports. En effet, le coût d'un trajet dépend non seulement de la distance entre la station de départ et la station d'arrivée, mais aussi des opérateurs empruntés. De manière générale, les trains JR sont moins chers (pensez d'ailleurs à vous renseigner avant votre départ sur le Japan Rail Pass qui ne peut s'acheter qu'en dehors du Japon, car seulement pour les visas touristes, et qui est très vite rentabilisé : www.japanrailpass.net/index.html) que les métros TRTA, qui sont eux-mêmes moins chers que les lignes de métro TOEI...

Le montant restant s'indique après chaque passage des barrières de sortie, ainsi vous savez à chaque fois où vous en êtes. Elles permettent également de payer les boissons des distributeurs : il y a un détecteur de carte sur chaque machine à boissons.

Le métro est gratuit jusqu'à 6 ans et moitié prix jusqu'à 12 ans (bouton Kodomo).

Si vous ne connaissez pas le prix de votre trajet et n'utilisez pas de carte IC, prenez le ticket le moins cher. A la station d'arrivée, quand vous passerez votre ticket dans la barrière pour sortir, celle-ci vous dira s'il faut rajouter ou non : si c'est rouge et que la barrière reste fermée c'est qu'il faut réajuster le prix. Pour cela, dirigez vous vers les machines "Adjustment fare" (il y a parfois une touche en anglais), vous y glisser votre ticket et le montant à payer s'affiche. Vous payez directement sur cette machine. Si les machines ne vous inspirent pas, allez auprès du guichet de la station (mais très peu de conseillers parlent anglais, ceci dit, si vous tendez votre billet, je pense qu'ils comprendront ce qu'ils doivent en faire...).

Comment charger sa carte ou acheter un ticket :

             Voici à quoi ressemble la borne quand vous arrivez devant elle :

Petit zoom sur l'écran :

Si vous voulez acheter un ticket, vous appuyer sur le montant désiré et payer ensuite. Si vous ne savez pas le prix de votre trajet, comme dit précédemment, prenez le ticket le moins cher (ici 130 yens) et vous réajusterez à votre arrivée.

En ce qui concerne le chargement de la carte, vous n'appuyez sur rien, vous glissez juste votre carte :

L'écran change alors à la lecture de la carte :

Ce sont maintenant les tarifs possibles pour recharger votre carte qui s'affichent. Vous appuyez donc sur le montant qui vous intéresse (pour l'exemple, j'ai choisi 1000 yens, le premier prix) :

 

Une fois votre somme choisie, l'écran change et vous indique le montant selectionné dans le carré blanc ainsi que ce qu'il vous reste sur votre carte actuellement (ici il me reste 130 yens).

Vous payez la somme en glissant le billet (il rend la monnaie si vous avez un billet "trop grand").

Et s'affiche alors le récap' de la transaction (on voit que j'ai 1130 yens à présent sur ma carte) :

La carte sort ensuite toute seule.

Si dans votre trajet vous devez changer de compagnie, il vous faudra surement reprendre un ticket pour chaque compagnie empruntée. Afin de payer le moins possible, n'hésitez pas à comparer au préalable les différents trajets sur internet : www.jorudan.co.jp/english ou www.hyperdia.com/en. On y entre la station de départ, la station d'arrivée, la date et l'heure souhaitées et le système liste les options possibles, avec le temps de trajet et le coût. Moi personnellement j'utilise http://japonyol.net/editor/railway.html.

Comme partout, la discipline est de rigueur : lorsque vous empruntez un escalier, faites bien attention au sens de "circulation" indiqué par des flêches au sol. Il n'est d'ailleurs pas toujours le même (tantôt on monte à gauche et on descend à droite, tantôt c'est l'inverse). En ce qui concerne les escalators, plaquez vous sur la gauche si vous vous laissez porter par le rythme de la machine afin de laisser la place sur la droite aux personnes qui préfèrent enjamber les marches à toute allure. Lorqu'on arrive sur le quai, on constate qu'une barrière anti-suicide empêche toute chute sur les rails (mais uniquement pour les métros, pas pour les trains...est-ce que les trains inspirent moins les suicidaires ?...). Une fois que vous avez choisi votre porte, ne vous placez pas devant la barrière pour vous glisser en premier s'il y a du monde qui attend à la même porte : respectez bien les rangs (2 ou 3 par porte). Les gens attendent bien sagement en file indienne disciplinée de part et d'autre de la porte pour d'abord laisser passer ceux qui sortent. Dans les wagons, le téléphone portable doit être en mode silencieux ("mana modo" ^^), donc pas de communication téléphonique autorisée.

Chaque station a sa petite musique (qui vous donne l'impression d'être dans une fête foraine ou sur une machine à sous. C'est mignon ^^) afin d'avertir ceux qui se seraient endormis, de l'endroit où ils sont.  Ma préférée est celle de la station KOMAGOME ^^d

Wagons roses : attention messieurs, si vous voyez un wagon rose (souvent le premier wagon), ce n'est pas que vous avez trop bu (quoi ? ça marche que pour les éléphants ?...) mais que ce wagon vous est interdit pendant les heures de pointe matin et soir. En effet, suite aux nombreuses plaintes des japonaises qui se faisaient peloter dans les métros, certaines grandes lignes (pas toutes) ont réservé un wagon à la gente féminine pendant le rush hour. Ces wagons redeviennent "normaux" le reste de la journée.

 

Les KOBAN

Ce sont des minis commissariats qu'on trouve à presque tous les coins de rues (1 ou 2 par "Chome" l'équivalent disons de nos "pâtés de maisons"). 3 ou 4 policiers s'y relaient. Equipés seulement de bicyclettes comme moyen de transport, leur rôle n'est pas vraiment de chasser les criminels (qui heureusement se font rares au Japon) mais plutôt de renseigner les passants. Si vous êtes perdus ou si vous avez besoin d'un renseignement, n'hésitez pas à les solliciter, ils ont tout un tas de cartes du quartier pour vous expliquer. De même, si vous avez perdu ou trouver quelque chose, aller les voir. Voici à quoi ressemble un Koban :

 

Les TAXIS

(Takushi)

Pas de quoi s'éterniser sur ce sujet là mais sachez quand même que les portes des taxis s'ouvrent et se ferment automatiquement, ce qui est pratique quand on en a plein les bras ! En revanche, tout vos bagages doivent rentrer dans l'habitacle car rien (ou rarement) ne sera mis dans le coffre, celui-ci étant généralement rempli des affaires du chauffeur.

 

Les CONBINIS

(comprendre "convenience store")

Petites supérettes que l'on trouve à tous les coins de rue et qui sont ouverts 24h/24. On peut TOUT y faire y compris envoyer un fax, imprimer des documents, retirer de l'argent et payer ses factures d'électricité, de gaz...

Plusieurs enseignes : Family Mart, 7/Eleven, Sunrit ou Lawson. Et parmi les "Lawson", il y a le top du top pour sauver votre budget : les "Lawson 100" où beaucoup de choses sont à seulement 105 yens (moins d'1 euros !) y compris des bons petits plats, boissons, yaourts, gâteaux, matériel de cuisine ou produits de beauté ! Et malgré les prix déjà très bas, comme dans tout conbini qui se respecte,  à partir de 18h environ, les produits frais en général ainsi que les produits dont la date de limite de consommation est proche sont bradés !!!

Donc n'hésitez pas à chercher cette enseigne dans votre quartier :



09/10/2010
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